Diasporama est le 1er Festival qui propose une programmation nationale exclusive, à voir en salle ou en ligne !
Initié en 2021 durant la pandémie et proposé uniquement en ligne, le Festival Diasporama se développe en salle à Paris et en région.
La production cinématographique internationale à thème juif est d’une grande richesse. Ainsi, chaque année, dans le cinéma international, de nombreuses œuvres expriment la diversité de la représentation de la culture, de l’histoire ou de l’identité juives.
Initié par le Centre d’Art et de Culture et le Fonds Social Juif Unifié, en coopération avec les associations et Centres culturels juifs de France, le Festival Dia(s)porama propose de poser des « regards sur le cinéma juif international », à travers une programmation de fictions et de documentaires inédits en France.
Portugal, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, France, Italie, Argentine, Pologne : cette année, 15 créations ont été sélectionnées pour leur qualité, l’intérêt des sujets qu’elles abordent, ou leur sélection dans les festivals de films internationaux. Des œuvres patrimoniales exceptionnelles complètent la programmation.
Les Projections en Salle, à Paris et en Région
Les projections auront lieu en salle à Paris – au cinéma L’Escurial, en partenariat avec la Maison Dulac et à l’Espace Rachi (Paris 5e) – ainsi que dans des cinémas ou des Centres culturels juifs de Province.
Elles seront accompagnées d’échanges et de débats avec les réalisateurs ou intervenants spécialistes des sujets dont traient les films.
Les Projections en Ligne
La majeure partie des films sera également proposée en ligne, dans toute la France (Dom Tom compris).
Pour voir les films en ligne : rendez-vous sur le site diasporama.net. Chaque jour à minuit, un nouveau film est mis en ligne durant 72h. Au « déblocage » des films, vous pouvez les visionner durant 24h. Les films peuvent également être projetés sur Apple TV, Chromecast, AirPlay ou Roku.
Prix du Public / Prix du Jury
Vous aimez la programmation de DIASPORAMA ? Dites-le en votant pour votre film préféré !
Seules les fictions inédites sont en compétition.
Pour voter, rendez-vous sur le site diasporama.net
Les membres du Jury du Festival voteront pour leur film préféré.
Le film lauréat du Public et le film lauréat du Jury seront annoncés lundi 30 janvier à l’Espace Rachi.
Les membres du Jury
Pascal Elbé, comédien et réalisateur, président du Jury
Judith Elmaleh, scénariste, metteur en scène, réalisatrice et écrivain
Katia Toledano, membre active du FSJU – Centre d’Art et de Culture
Radu Mihaileanu, réalisateur
Ariel Zeitoun, producteur
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Tous les films sont en VOSTF
DECOUVREZ UN AVANT GOÛT DE LA PROGRAMMATION 2023 …
Au cinéma L’Escurial
11 Boulevard de Port-Royal, Paris 13e
MARDI 17 JANVIER – 20h
TU CHOISIRAS LA VIE
De Stéphane Freiss (Drame / France- Italie / 2022)
Avant-première nationale
Une famille juive ultra-orthodoxe d’Aix-les-Bains se rend chaque année dans une ferme du sud de l’Italie pour un bref séjour afin d’accomplir une mission sacrée : la récolte des cédrats. Esther, la fille du rabbin, en pleine remise en cause des contraintes imposées par sa religion fait la connaissance d’Elio, le propriétaire de la ferme. Et si le face à face entre ces mondes était la genèse d’une autre histoire ?
Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur et l’équipe du film, animée par Samuel Blumenfeld, journaliste et critique de cinéma.
MERCREDI 18 JANVIER – 20h
WE BURN LIKE THIS
De Alana Waksman (Drame / USA / 2022 / 81 min)
Meilleure réalisatrice au Phoenix Film Festival /
Meilleure actrice au Not Film Fest 2021 /
Sélection au Festival du Film américain de Deauville 2021
L’héritage traumatique de la famille de Rae, 22 ans, descendante de survivants de l’Holocauste, refait surface le jour où elle est prise à partie par des néo-nazis à Billings, dans le Montana, où elle habite. Au bord du gouffre à la suite d’une relation toxique avec un homme qui la pousse à se droguer, Rae décide de retourner vivre chez sa mère. Alors que l’antisémitisme gagne du terrain, Rae doit apprendre à se pardonner, tout en pardonnant à sa mère et au monde brisé qui l’entoure. Cette histoire de passage à l’âge adulte s’inspire de la propre histoire de la réalisatrice.
Projection présentée par Anne-Marie Baron, critique de cinéma, intervenante à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et à la Cinémathèque française.
JEUDI 19 JANVIER – 20h
ALEGRIA
De Violeta Salama (Drame / Espagne / 2021 / 105 min)
Meilleur film au Carmen Awards 2021 / Sélection officielle au Festival de Séville 2021
Melilla, ville espagnole autonome sur la côte nord de l’Afrique, offre une toile de fond époustouflante à ce drame familial. Ayant tourné le dos à son héritage juif, Alegría mène une vie tranquille à Melilla où convergent les communautés chrétiennes, juives et musulmanes. Lorsque sa famille arrive pour organiser le mariage juif orthodoxe de sa nièce, Alegría doit renouer avec son passé. Basé sur les propres expériences du réalisateur, Alegría rend hommage à une ville dont la culture mixte reflète les drames interconnectés des personnages.
Projection suivie d’un échange avec la réalisatrice, animé par Abraham Bengio, ancien directeur de l’Institut français de Madrid, président de la commission Culture de la LICRA.
Auditorium de l’Espace Rachi
39, rue Broca, Paris 5e
DIMANCHE 29 JANVIER – DE 14h à 20h
JOURNEE « ILS ONT FAIT LE CINEMA ! »
14h / HOLLYWOOD SUR LA VISTULE
De Jacek Papis (Pologne / 2020 / 83 min)
De nombreux pionniers du cinéma sont venus de Pologne, certains d’entre eux étant d’origine juive. Ils ont largement contribué à la création du centre de production cinématographique le plus célèbre du monde. Samuel Goldwyn, cofondateur du célèbre studio qui a pris le nom de Metro-Goldwyn-Mayer, est né à Varsovie sous le nom de Szmul Gelbfisz. Le célèbre label Warner Bros a été fondé par les frères Wonsal, originaires de Maków Mazowiecki, près de Varsovie. Né Samuel Wilder, le réalisateur Billy Wilder est né à Sucha Beskidzka, près de Cracovie. Tous ont contribué aux premiers pas du cinéma américain et au foisonnement de ce qui deviendra Hollywood. Ce fascinant documentaire retrace leur histoire.
Projection présentée par l’Institut polonais de Paris.
Max Davidson, acteur de cinéma de la période burlesque, est né en Allemagne en 1875. Il est surtout connu pour son « personnage de juif » qu’il a interprété dans la majorité des films dans lesquels il a tourné. A la fin de sa carrière, il a tourné environ 180 films, dont les plus célèbres ont été réalisés par Léo McCarey.
DIASPORAMA propose 3 courts-métrages avec Max Davidson, en noir et blanc et muets. Les projections seront accompagnées d’un habillage musical au piano, en direct, par Serge Bromberg.
JEWISH PRUDENCE
De Leo McCarey (Burlesque / Etats-Unis / 1927 / Noir et blanc / 20 min)
Papa Gimplewart (Max Davidson) a trois enfants et peu d’espoir en ce qui les concerne. Sa fille Rachel (Martha Sleeper), obsédée par le mariage, est amoureuse du jeune avocat Aaron (Gaston Glass). Mais son père refuse leur union tant que Aaron n’a pas remporté sa première affaire. A son bon-à-rien d’aîné, Abie (Jess Devorska), il achète un camion pour le lancer dans les affaires routières. Cependant, la séance de familiarisation avec le véhicule tourne au désastre ! Décidé à trouver un travail pour son cadet, Junior, (Johnny Fox), il tente d’en faire un danseur de charleston. C’est un échec. Profitant de la cohue due à un accident de la circulation, Papa Gimplewart fait passer son fils pour une des victimes de la collision, soi-disant affecté depuis d’une paralysie à la jambe…
CALL OF THE CUCKOO
De Clyde Bruckman (Burlesque / Etats-Unis / 1927 / Noir et blanc / 20 min)
Monsieur Max est propriétaire d’une maison voisine d’un asile de fous et cherche à échanger sa propriété. La nouvelle demeure est elle aussi pleine de surprises.
DON’T TELL EVERYTHING
De Leo McCarey (Burlesque / Etats-Unis / 1927 / Noir et blanc / 10 min)
Max veut se remarier avec une veuve, mais n’ose pas lui avouer qu’il a un fils…
17h30 / Apéro yiddish et américain
18h / THE WILD ONE
De Tessa Louise-Salomé (France / 2022 / 94 min)
Avec la voix de Willem Dafoe
Meilleure photographie au Film au Tribeca Festival 2022 / Sélection au Festival du Film américain de Deauville 2022 / Mention Spéciale du Jury Festival 2 Valenciennes
« Si Jack Garfein n’avait pas existé, Hollywood l’aurait inventé ! » Orson Welles
Petit garçon des Carpates rescapé de la Shoah, metteur en scène à succès, poumon de l’Actors Studio, protégé d’Hollywood mais aussi exilé, conspué, oublié, Jack Garfein a vécu plusieurs vies. The Wild One nous fait découvrir la vision d’un homme dont la vie entière fut tournée vers l’idée que la création artistique est un acte de survie.
Projection suivie d’un échange avec la réalisatrice et la co-auteure, Sarah Contou-Terquem
A VOIR OU A REVOIR EN LIGNE
OU DANSERONS-NOUS DEMAIN ?De Audrey Gordon (France / 2021 / 52 min)
Sélection au Festival Biografilm 2021 / Sélection au Prix Europa 2021
C’est une partie de notre histoire, française et européenne, encore très méconnue. De juin 1940 à septembre 1943, l’armée italienne occupe plusieurs départements français. Dans les Alpes, à l’abri des Allemands et de Vichy, des milliers de Juifs d’Europe centrale se réfugient dans ces zones italiennes. Le temps d’un été, un havre de paix inimaginable se construit dans une Europe déchirée. Jusqu’au 8 septembre 1943. L’armistice est signé avec l’Italie. Les Allemands arrivent. Les soldats italiens fuient avec les Juifs à travers les montagnes. Alors que la plupart d’entre eux sont arrêtés par les Allemands, certains parviennent à se cacher. Cette histoire est racontée à travers ceux qui l’ont vécue : Rima Dridso Levin, juive russe, et Federico Strobino, officier catholique italien. Ils en ont fait une histoire d’amour.