Bérengère Warluzel et Charles Berling nous invitent, à travers les mots d’Hannah Arendt, à aimer cette faculté inhérente à la nature humaine : penser. Non, penser n’est pas réservé à une élite, bien au contraire. Penser peut être une aventure joyeuse pour chacun, en plus d’être une jubilation et un enthousiasme qui se partagent.
« L’essentiel pour moi, c’est de comprendre : je dois comprendre » dit Hannah Arendt. Au fil de ses textes philosophiques et politiques, mais aussi, et c’est moins connu, ses escapades poétiques, Hannah Arendt a construit une œuvre singulière et inclassable. Bérengère Warluzel y a plongé, en a choisi ces Fragments qui résonnent particulièrement aujourd’hui.
Une table, des chaises, les notes d’un piano… ce n’est pas une biographie mais un parcours ludique, une traversée partagée et qui ouvre l’accès à la liberté de penser pour soi-même autant qu’à une volonté de comprendre en tant que citoyen et citoyenne dans le monde que nous habitons.
« La pensée […], conçue comme un besoin naturel de la vie […] n’est pas la prérogative d’une minorité, mais une faculté constamment présente en chacun de nous. »
Celle qui voulait avant tout « penser sans entraves » s’adresse à nous et nous invite à penser avec elle.
Texte © François Rodinson
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