Disponibles dans toute la France (DOM TOM compris)
Vous l’avez plébiscité en 2021 : le Festival français du film juif revient du 18 janvier au 2 février !
Intitulé désormais « Dia(s)porama », le Festival propose un regard sur le cinéma juif international, à travers la programmation en ligne de 12 films et documentaires à thématique juive inédits en France, provenant du monde entier : Mexique, République Tchèque, Suisse, Angleterre, Danemark, Allemagne, USA, France, Israël.
Sélectionnés pour leur qualité et les sujets dont ils traitent, les fictions programmées expriment la diversité de la représentation de la culture, de l’histoire et de l’identité juives dans le cinéma international. Des documentaires exceptionnels viennent compléter la programmation.
Des interview, débats, rencontres ou « bonus » accompagneront certains films.
Dia(s)porama et un événement du Centre d’Art et de Culture et du Fonds Social Juif Unifié, organisé en partenariat avec les Centres culturels juifs de France.
Nouveautés cette année !
Films classiques et patrimoniaux
Des films et documentaires patrimoniaux, à découvrir ou à revoir, sont également proposés cette année, en ligne ou en salle.
Projections en salle
En marge de la programmation en ligne, le Festival propose des projections en salle (cinémas ou centres culturels), dans diverses villes de France, en partenariat avec les réseaux des Centres culturels juifs français. Des débats et rencontres accompagneront certaines séances.
En pratique
Pour la programmation en ligne :
Achetez votre pass ou vos billets et regardez vos films quand vous voulez, depuis le confort de votre canapé…
Tous les films sont en VOSTF
MARDI 18 JANVIER
AVANT-PREMIERE
PLAN A
De Doron et Yoav Paz
(Fiction / Allemagne, Israël / 2021 / 109 min)
Avec :
Michael Aloni, la star de la série Shtisel
Ishaï Golan, acteur dans la série culte Hatufim
Amitai Kedar, acteur dans Le Fils de Saul
MERCREDI 19 JANVIER
WINTER JOURNEY
De Anders Ostergaard
(Docu-Fiction / Danemark / 2019 / 89 min)
Dernier rôle de Bruno Ganz, qui a interprété Adolf Hitler dans La Chute d’Oliver Hirschbiegel
L’ultime film de Bruno Ganz (inoubliable dans La Chute) est aussi le plus poignant de l’acteur. Il joue un citoyen naturalisé américain qui pendant quelques jours au milieu des années 1990 raconte à son fils Martin comment sa femme et lui ont fui l’Allemagne en 1941. Adapté du livre de Martin Goldsmith dans lequel il raconte la vie de son père, et narré par sa propre voix, Winter Journey est un film très personnel qui explore avec tendresse les nombreuses pertes – famille, pays natal et emploi – qu’ont subies les survivants, en utilisant des documents d’archives remarquables et ingénieusement montés.
JEUDI 20 JANVIER
LEONA
De Isaac Cherem
(Fiction / Mexique / 2018 / 95 min)
Prix de la Meilleure actrice pour Naian González Norvindau au Festival international du Film de Morelia (Mexique)
Premier long métrage d’Isaac Cherem, Leona suit la vie d’une jeune femme juive vivant à Mexico, tiraillée entre sa famille et son amour impossible pour un homme non juif. Il lui permet de découvrir le monde hors du cocon de sa communauté, vers une transition importante de sa vie d’adulte.
VENDREDI 21 JANVIER
DAS UNWORT (The Un-Word)
De Léo Kashin
(Fiction / Allemagne / 2020 / 85 min)
Dans cette satire allemande percutante qui met à nu les discordes du multiculturalisme moderne, les esprits s’échauffent après qu’un élève juif ait été poussé à se battre dans une cour d’école. Après les railleries répétées de ses camarades musulmans, Max, 15 ans, se défend, blessant un Iranien et un Palestinien. Une enseignante désespérément naïve organise une réunion avec les parents furieux et un proviseur sans envergure. Mais ses tentatives maladroites de pacification, avec des drapeaux palestiniens et israéliens en guise de décoration sur des collations, révèlent ses propres croyances erronées. Alors que tous se montrent du doigt, l’inspecteur scolaire doit rétablir l’ordre. Inspiré par la propre éducation du scénariste et réalisateur Leo Khasin, juif russe vivant à Berlin, ce film à l’humour noir cherche à établir un langage commun dans la lutte incessante contre l’intolérance.
DIMANCHE 23 JANVIER
SYNDROME K
De Stephen Edwards
(Documentaire / Etats-Unis / 2020 / 80 min)
C’est peut-être la seule maladie qui ait jamais sauvé des vies.
Mais cette maladie a-t-elle réellement existé ? Syndrome K raconte l’histoire vraie de trois courageux médecins catholiques italiens qui ont sauvé des centaines de juifs de la déportation, en faisant croire aux nazis, chargés de les traquer, qu’ils étaient atteints d’une mystérieuse maladie contagieuse et extrêmement mortelle, le « syndrome K ». Cet incroyable subterfuge est relaté dans ce remarquable documentaire.
LUNDI 24 JANVIER
LES GARDIENS DU TEMPLE
De Rudy Saada et Anthony Lesme
(Documentaire / France / 2021 / 50 min)
Cracovie est, bien malgré elle, une ville symbole de la Shoah. A 80 kilomètres du camp d’Auschwitz-Birkenau, se dresse un quartier qui fut des siècles durant l’un des centres de la vie juive : Kazimierz. Quelques centaines de juifs survécurent à la barbarie nazie et laissèrent derrière eux un quartier riche de 7 synagogues. Au crépuscule du communisme, l’historien Janusz Makush découvre ce quartier abandonné et décide de lui redonner vie en créant en 1988 un « festival des cultures juives ». 30 ans plus tard, le quartier est devenu l’un des plus branchés de la ville et le festival rencontre chaque été un franc succès, réunissant les plus grands artistes du monde juif. Les Gardiens du Temple raconte le combat d’un non-juif pour faire renaître la culture juive dans un pays où elle fut éradiquée pendant la Seconde Guerre mondiale.
MARDI 25 JANVIER
KISS ME KOSHER
De Shirel Peleg (Fiction / Allemagne / 2020 / 105 min)
Prix du Jury au Miami Jewish Film Festival 2021
Avec Moran Rosenblatt, l’actrice de la série israélienne Fauda
Mamie Berta peut accepter que sa petite-fille Shira s’intéresse aux femmes. Mais pour la survivante de la Shoah qu’elle est, le fait que Maria soit Allemande complique un peu la donne ! Et d’autant plus lorsque les parents de Maria débarquent à Jérusalem pour organiser le mariage. Histoire d’amour subversive entre des cultures et des familles qui s’affrontent, Kiss Me Kosher est une mésaventure romantique qui traverse toutes les frontières.
MERCREDI 26 JANVIER
RAYMONDE EL BIDAOUIA
De Yaël Abecassis
(Documentaire / Israël / 2020 / 77 min)
Un film de Yaël Abecassis, actrice dans Va, Vis et Deviens
La célèbre actrice Yaël Abecassis (Kadosh, Live and Become) passe derrière la caméra pour suivre sa mère, l’une des voix les plus reconnues du Maroc, Raymonde El Bidaouia. Icône judéo-marocaine, Raymonde El Bidaouia a consacré les cinquante dernières années de sa vie à interpréter et à promouvoir la musique judéo-arabe des deux côtés de la Méditerranée. Voyageant entre Israël et le Maroc, la mère et la fille partagent leur passion pour la musique ainsi que leurs luttes personnelles. Portrait saisissant d’une diva et exploration intime d’une relation mère-fille.
JEUDI 27 JANVIER
THE SIGN PAINTER
De Viestur Kairish
(Fiction / République Tchèque, Lituanie, 2020 / 118 min)
Trois Régimes. Deux femmes. Un choix.
Une tragicomédie lettone sur un jeune artiste, témoin des bouleversements politiques dramatiques de la Seconde Guerre mondiale. Alors que des régimes brutaux se succèdent, son pays, son village, son peuple et son cœur sont emportés par les courants inexorables de l’histoire.
VENDREDI 28 JANVIER
THE ADVENTURES OF SAUL BELLOW
De Asaf Galay
(Documentaire / Etats-Unis / 2021 / 85 min)
Prix Ken Burns de La Library Of Congress
Premier grand documentaire sur l’un des plus grands écrivains américains, Prix Nobel de Littérature, Saul Bellow. Le film examine l’influence de Bellow sur la littérature américaine, explore Bellow en tant que personnage public et se penche sur la façon dont il a traité les questions clés de son époque, notamment la race, le sexe et l’expérience de l’immigrant juif américain. Avec les témoignages exceptionnels, en forme de confidences, de son fils Daniel Bellow ou encore de l’écrivain Philip Roth.
DIMANCHE 30 JANVIER
NACHBARN (Neighbours)
De Mano Khalil
(Fiction / Suisse / 2021 / 124 min)
Sélection au Festival du Film de Locarno 2021
Dans un village frontalier syrien au début des années 1980, le petit Sero vit sa première année d’école. Il fait avec ses camarades de classe des farces insolentes, rêve d’un poste de télévision pour pouvoir enfin regarder des dessins animés et constate en même temps que son entourage adulte est de plus en plus écrasé par le despotisme et la violence nationalistes. Un nouveau professeur arrive pour transformer les enfants kurdes en bons et loyaux camarades panarabes. A force de coups de bâton, Il interdit la langue kurde, ordonne le culte d’Assad et prêche la haine des Juifs, les ennemis sionistes jurés. Ces leçons perturbent Sero d’autant plus que ses voisins de toujours sont une famille juive. Avec un goût subtil pour l’humour et la satire, le film s’inspire de la propre histoire du réalisateur et brosse le tableau d’une enfance tiraillée entre dictature et drame.
LUNDI 31 JANVIER
THE HUMAN FACTOR
De Dror Moreh
(Documentaire / Angleterre / 2019 / 108 min)
Grand Prix du Documentaire international FIPADOC 2020
Par le réalisateur de The Gatekeepers, Oscar 2012 du meilleur documentaire
Grâce à la contribution sans précédent des principaux négociateurs américains, ce film dévoile les coulisses de l’histoire des 25 dernières années de tractations diplomatiques autour du conflit israélo-palestinien. Et comment les États-Unis sont passés tout près de réaliser l’impossible : faire régner la paix au Moyen-Orient. Apprendre des erreurs passées est plus urgent que jamais.
DISPONIBLE EN LIGNE DURANT TOUT LE FESTIVAL
A l’occasion de la Commémoration de la Libération des camps nazis
THE LONG WAY HOME
De Mark Jonathan Harris
(Documentaire / USA / 1997 / 120 min)
Issu de la série « L’histoire du peuple juif au 20e siècle »
du Centre Simon Wiesenthal
Oscar du Meilleur documentaire (1998)
Le Long Chemin se penche sur la période critique 1945 et 1948, de la libération des camps à la création d’Israël et raconte l’exode de dizaines de milliers de réfugiés Juifs qui ont survécu à la Shoah. Le documentaire retrace leurs tentatives d’atteindre la Terre Promise (bien souvent illégalement) et tente d’expliquer la réaction de la plupart des pays qui ont choisi de tourner le dos à ces oubliés de l’Histoire.
Ce documentaire fait partie de la série « L’histoire du peuple juif au 20e siècle » produit par le Centre Simon Wiesenthal, ONG qui lutte pour les Droits de l’Homme. Fondé en 1977 à Los Angeles, où se trouve son siège, il tire des leçons de l’holocauste pour combattre les discriminations contemporaines.
Avec le soutien de 
Focus sur la saga des Juifs d’Egypte
LES JUIFS D’EGYPTE (1ère partie)
De Amir Ramsès (Documentaire / Egypte / 2013 / 95 min)
Présente depuis plus de deux mille ans, la communauté juive a quasiment disparu d’Égypte. Le documentaire de Amir Ramsès revient sur son histoire, ses apports à la vie politique et artistique égyptienne, avant son exil forcé, en 1956, sous Nasser, sommée de se désister de ses biens et de quitter le pays.
LES JUIFS D’EGYPTE (2e partie) :
LA FIN DU VOYAGE
De Amir Ramsès (Documentaire / Egypte / 2014 / 95 min)
Les Juifs d’Égypte, la fin du voyage est centrée sur le personnage de Magda Haroun, présidente de la communauté juive d’Égypte et aborde la vie des descendants des juifs qui avaient refusé de quitter leur pays malgré l’humiliation et les persécutions.
