Mise en scène : Léna Breban
Lauréat du Prix Israël en 2002 en tant que « plus grand humoriste de l’Etat », Ephraïm Kishon est un écrivain, journaliste, chroniqueur, réalisateur et scénariste satirique israélien.
Né le 23 août 1924 à Budapest en Hongrie sous le nom de Ferenc Hoffman au sein d’une famille juive de classe moyenne, Kishon remporte dès 1940 son premier Prix de littérature.
A la suite des lois antisémites sévissant, il doit renoncer à ses études de Lettres et se tourne vers l’orfèvrerie en 1942.
Déporté en 1944 en Slovaquie, il s’échappe en 1945 lors d’un transfert en train vers la Pologne. Prenant pour nom de famille Kishon, il retourne à Budapest à la fin de la guerre et y retrouve sa famille.
En 1949, il émigre en Israël avec son épouse, Eva Klamer, et y étudie l’hébreu et le yiddish, qu’il n’avait jamais appris. Il écrit alors ses premiers articles humoristiques pour le quotidien Omer, avant de rejoindre le journal Ma’ariv en 1952, où il se voit confier une rubrique : « Had Gadya ».
Dans son œuvre tout au long de sa carrière, il fait une satire socio-culturelle, soulignant les travers de la société israélienne et du Parti au pouvoir.
Distingué par le Prix Nordau pour la Littérature (1953), le Prix Sokolov du Journalisme (1958), le Kinor David Prize (1964), le Prix Bialik pour la Littérature (1998) et auteur d’une cinquantaine de livres (Les sacrés fils d’Abraham, Rires à Jérusalem) qui seront traduites dans le monde, Ephraïm Kishon deviendra rapidement le porte-parole d’Israël à l’étranger, où on le compare à des auteurs renommés, comme Sholem Akeikem ou Arthur Buchwald.
Kishon fonde également une compagnie de théâtre, écrit, produit et dirige cinq films, dont les plus connus sont Sallah Shabati en 1964, et Ha-Shoter Azulai en 1971. Ils rencontreront une renommée mondiale et seront primés à Hollywood.
Kishon décède en 2005 en Suisse. Son corps est rapatrié à Tel-Aviv où il est enterré au cimetière Trumpeldor.
Acteur talentueux né en 1970 au sein d’une famille juive tunisienne, Olivier Sitruk a étudié au conservatoire de Nice avant de poursuivre ses études au Studio 34, célèbre école d’art dramatique de Paris. Le réalisateur Hervé Palud est le premier à lui donner sa chance au cinéma en 1992 : le jeune comédien est au générique de La Gamine aux côtés d’acteurs emblématiques : Maïwenn, Johnny Hallyday et Jean-François Stévenin.
Il est par la suite nommé aux César dans la catégorie Meilleur espoir masculin en 1995 pour son rôle dans L’Appât de Bertrand Tavernier, une adaptation du roman de Morgan Sportès, inspiré d’un terrible fait divers.
En 1997, il joue dans le film culte Quatre Garçons pleins d’avenir, qui a rencontré un vif succès. Il collabore alors avec de nombreux acteurs talentueux, tels que Cécile de France, Gérard Darmon, Marion Cotillard ou Zabou Breitman.
Depuis 2008, Olivier Sitruk se consacre principalement au théâtre et a joué dans une dizaine de pièces, dont le grand succès Le facteur sonne toujours deux fois mis en scène par Daniel Colas. Il a également participé à plusieurs productions télévisées, notamment Jeff & Léo, flics et jumeaux et Coco Chanel. En 2014, il a été choisi pour être juré dans l’émission de télévision « La France a un incroyable talent ».
Olivier Sitruk prouve son talent et sa polyvalence en jouant dans un large éventail de genres et de productions, ce qui en fait un acteur respecté et apprécié.