Écrivain, dramaturge, biographe, journaliste, fin chroniqueur de l’Europe de son temps, grand pacifiste, Stefan Zweig est l’un des écrivains étrangers les plus connus et lus du 20e siècle.
Né à Vienne en 1881 d’un père juif tisserand et d’une mère issue d’une famille de banquiers italiens, Stefan Zweig grandit dans un milieu aisé. Cela lui permet de suivre ses passions qu’il dévoile très jeune : la littérature, la philosophie, l’histoire et l’art en général.
Il joue également beaucoup aux échecs, un jeu qui le fascine et dont il fera l’objet de son livre Les Joueurs d’échecs.
Avant la Première Guerre mondiale, il voyage beaucoup en Europe et séjourne dans les capitales européennes : Berlin, Paris, Bruxelles, Londres. Il traduit alors des œuvres littéraires étrangères, notamment celles de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud ou encore Charles Baudelaire et devient le traducteur en allemand des écrits de son ami Paul Verhaeren.
A l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 et l’instauration des premières persécutions, Stefan Zweig quitte l’Autriche pour l’Angleterre, et rejoint finalement le Brésil en 1941.
Grand humaniste voyant ses rêves pacifistes anéantis par la situation en Europe, Stefan Zweig se donne la mort en 1942. Il laisse à la postérité une œuvre denses et très diverses, avec des nouvelles : Brûlant Secret en 1911, La Confusion des sentiments en 1927, Le Chandelier enterré en 1937, des biographies : Marie-Antoinette en 1932, Marie Stuart en 1932, un roman : La Pitié dangereuse en 1938, des essais : Trois Maîtres en 1921, Le Combat avec le démon en 1925, ainsi qu’un roman inachevé, découvert après sa mort : Clarissa en 1981.
Elève de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, comédienne initialement de théâtre, Fanny Cottençon aborde le cinéma avec Signé Furax de Marc Simenon en 1980.
Elle atteint la consécration deux années plus tard, en 1982, avec L’Etoile du Nord de Pierre Granier-Deferre en obtenant le César du Meilleur Second rôle féminin.
A la télévision comme au cinéma, l’actrice multiplie alors les productions et témoigne d’une grande capacité à varier les genres de films. Elle interprète des rôles dramatiques : A coups de crosse ou Femme de personne, en 1984, mais n’hésite pas également à jouer dans des comédies à succès : Tant qu’il y aura des femmes de Roland Giraud en 1987, Les saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky, (1988) ni à poursuivre une longue carrière à la télévision.
Après une pause au début des années 90, elle enchaîne les tournages dès 2001, avec Change-moi ma vie de Liria Begeja et continue actuellement de jouer surtout au théâtre et à la télévision.
On notera son rôle de mère juive ashkénaze dans la comédie Les pieds dans le plat de Simon Astier en 2012.
Elle se rend en Israël en 2018 à l’occasion de l’ouverture du Festival du Théâtre Français d’Israël qui a accueilli la pièce de Laurent Ruquier Pourvu qu’il soit heureux dans laquelle Fanny Cottençon donne la réplique à Francis Huster.