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RÉFLEXION SUR LA QUESTION JUIVE

Cabaret sur le texte pamphlétaire de Sartre sur la Question juive

Ils sont trois et tous les trois nous regardent. Ils sont nous. D’ailleurs, ils viennent sans vergogne au milieu de nous. Maud Narboni danse et attrape les mots avec une impudeur délicieuse tandis que Philippe Journo pousse à l’excès des insultes racistes qui bousculent les fors intérieurs.

ABRAHAM

Seul en scène, sous la forme d’une pièce de théâtre où les chansons tiennent, bien sûr, une place importante, Alain Azeroual raconte l’histoire d’un grand-père, juif polonais, qui, à l’âge de 20 ans, quitte la Pologne pour aller vivre en Hongrie où il fonde une famille, tient une petite épicerie, devient un fameux cantor dans plusieurs synagogues, avant de connaître, comme tant d’autres, la déportation.

Le censeur et son maître

Lecture publique dirigée par Daniel Mesguich, de la pièce « Le Censeur et son Maître » de Monique Zerdoun.

Italie, XVI° siècle, l’Église engagée dans une Contre-Réforme acharnée, s’attaque aux manuscrits hébreux en exerçant sur les textes une censure systématique.

À la suite d’une rencontre fortuite entre Domenico Cristiani, haut responsable de l’Office de la Censure de Ferrare, et le Rabbin Ezra De Paz s’instaure un face à face puissant, implacable, un débat passionné et sans concessions où sont abordés tour à tour dans une éthique intellectuelle absolue les thèmes brûlants de la censure, ceux de la transmission du savoir

LA BREVE LIAISON DE MAMAN

L’histoire – celle d’une famille dysfonctionnelle : un Papa, une Maman, des jumeaux et peut-être…un amant! Anna, la mère, n’en finit pas de mourir car comme dit gentiment son fils, elle n’est « pas mythomane mais une bonne menteuse situationniste ». De RICHARD GREENBERG.

La pièce voyage par énigmes dans le temps et l’espace, dans le trivial et la tendresse, dans le rêve et l’humour. Une comédie noire hilarante où la petite histoire vaudevillesque et névrotique de la liaison de Maman rejoint un pan sombre de notre Histoire.

« PIANISTE – UN PORTRAIT MUSICAL ET THÉÂTRAL »

Pianiste recherché sur la scène jazz internationale et compagnon régulier du trompettiste Avishai Cohen et du contrebassiste Omer Avital, Yonathan Avishai a fait de la délicatesse sa marque de fabrique. Reconnu musicien étranger de l’année 2019 par Jazz Magazine, le plus français des virtuoses israéliens est un véritable narrateur qui écrit aussi bien les silences qu’il affranchit la mélodie. En 2019 il enregistre deux albums pour le prestigieux label ECM Records, « Joys and Solitudes » en trio et « Playing The Room » en duo avec Avishai Cohen, confirmant son goût pour l’élégance et pour une certaine simplicité.

Histoires du mur invisible

Un mur invisible s’écroule. Des mondes s’ouvrent alors…

Deux enfants: une fille et un garçon, Lila et Nat, partent en quête d’oreilles rue du murmure. Jour après jour, ennemis du « pas de souci ! » au gré de leurs questions : existe-t-il un endroit au monde sans juifs ? C’est quoi être dispersé ? Pourquoi le monde grouille- t-il de secrets ? Comment se faire aimer ?… ! Au gré de la rue enchantée, passant à travers ses murs, les deux enfants iront de surprise en surprise, de pays en pays (Inde, Russie, Chine, Portugal, Australie, Brésil, Cuba et Is-raël). Au terme de leur quête et de leurs rencontres, Lila et Nat auront obtenu des ré-ponses. ! Qui aura des questions ?

Jacob Jacobson

DE AARON ZEITLIN Adaptation et mise en scène : Tal Hever-Chybowski

Pièce en yiddish, surtitrée en français, interprétée par Le Troïm Teater, troupe de la Maison de la culture yiddish. Écrite en 1930 à Varsovie par Aaron Zeitlin, grande figure de la poésie et du théâtre yiddish, la pièce Jacob Jacobson stupéfie les milieux culturels yiddish par sa modernité. Imprégnée de mysticisme et de religiosité, elle s’expose aussi à des accusations de conservatisme. Avec un pessimisme mordant, elle ose prédire l’éclatement d’une guerre mondiale, répétition insensée du carnage de 1914-1918.

POPPER

Alors que Shvartziska se cure le nez, son mari Shvartz entre et demande à embrasser le doigt dont elle vient de se servir, un doigt qu’elle a eu à peine le temps de cacher derrière son dos. Gênée Shvartziska refuse et Shvartz qui ne comprend pas s’en offusque. Paniquée Shvartziska demande de l’aide à Popper, l’ami du couple, ce qui met Shvartz dans une terrible colère au point de souhaiter la mort de Popper.

EN QUOI CETTE NUIT? …

Un jour de Pâque juive… Nathalie prépare le repas traditionnel. Elle a promis. Promis de célébrer cette fête. A sa mère, comme une tradition. Elle n’est pas croyante. Guillaume non plus. Il a même été enfant de chœur. Ils aiment les fêtes. Une tradition, c’est une occasion…

FRAGMENTS

Textes de  Hannah Arendt, mise en scène  Charles Berling. Sur une idée de et avec  Bérengère Warluzel

Bérengère Warluzel et Charles Berling nous invitent, à travers les mots d’Hannah Arendt, à aimer cette faculté inhérente à la nature humaine : penser. Non, penser n’est pas réservé à une élite, bien au contraire. Penser peut être une aventure joyeuse pour chacun, en plus d’être une jubilation et un enthousiasme qui se partagent. « L’essentiel pour moi, c’est de comprendre : je dois comprendre » dit Hannah Arendt. Au fil de ses textes philosophiques et politiques, mais aussi, et c’est moins connu, ses escapades poétiques, Hannah Arendt a construit une œuvre singulière et inclassable.